HistoireXXe-2 guerres mondiales-F1
Description
NB. Les volumes de cette section, tous au même prix, sont de grandeur normale ou de poche.
1- LES ARMES DES KRUPP (1587-1968), par William Manchester, édition. Robert Laffont, 825 p.
Cette famille a toujours été liée à l’armement militaire, avec Bismarck ou Guillaume II ou Hitler, les Reich en somme., leur donnant à chacun les moyens de leur puissance.
« Saga de fer, de feu, de sang et de fureur, sur 4 siècles, les Krupp ont forgé les armes de toutes les armées du monde. »
C’est donc l’histoire d’une épopée extraordinaire de chefs d’industries qui perdurent dans le temps alors que passent les grands du pouvoir politique. Ce livre est un récit impressionnant, fortement documenté par les archives, les interrogatoires et les entrevues.
2- L’HOMME QUI A INVENTÉ LE 3e REICH, Stan Lauryssens, éd. Michel Lafond, 216 p.
Cet homme est Arthur Moelle Van der Bruck, écrivain politique qui publie en 1923 un livre sur l’avènement d’un état allemand autoritaire. Hitler utilisera ses thèses même si Bruck ne veut pas s’engager à ses côtés et le critique en plus. Bruck se suicidera de désespoir, déçu d'avoir inspiré Hitler malgré lui sur des sujets comme le chaos économique, le Traité de Versailles anti-allemand et la revanche allemande à mettre en marche.
3. HISTOIRE DE L’ART, instrument de la propagande allemande, par Pierre Francastel, Librairie de Médicis, 264 p.
L’origine de ce livre est celle d’un cours public donné en 1939-40, très illustré, mais pas dans ce livre. Selon l’auteur, la propagande allemande déforme systématiquement les faits. Elle privilégie l’indépendance absolue du germanisme et la supériorité de tout ce qui est allemand. Pour en arriver là, il faut trouver dans le passé tout ce qui peut prouver cette affirmation de la supériorité de la race et du pays. C’est dans cela qu’il faut comprendre l’importance pour les Allemands de s’accaparer les œuvres artistiques et de les déménager sur le sol allemand.
4. VAINCRE OU MOURIR À STALINGRAD, par William Craig, éd. Pocket, 505 p.
Churchill a dit que « c’est à Stalingrad que les gonds du Destin ont tourné. » Cette bataille fut la plus sanglante de l’histoire avec ses 2 millions de morts, hommes et femmes. Elle a entamé le déclin de l’Allemagn et elle annonce le redressement de la Russie responsable du grand sacrifice. À ce sujet, il faut voir le film L’ENNEMI AUX PORTES » pour mieux saisir ce fait historique. Un livre riche de témoignages de militaires russes et allemands sortis vivants de cet enfer où chaque pouce de terrain comptait.
5. DERNIÈRES LETTRES DE STALINGRAD, par Buchet et Chastel Ed., 117 p.
39 lettres sorties de l’enfer de Stalingrad, de 39 auteurs différents qui « ne sont pas des cris de lâches, ni de défaillance du courage « . Ces lettres sont naïves et implacables, écrites sous l’aile de la mort, fatale et inexorable,.
C’est une lecture pas évidente, des témoignages dans leur plus pure essence, véritable réquisitoire contre la guerre. Évidemment transpire ici le désespoir du condamné à mort.
6- JOURNAL DE CAPTIVITÉ EN RUSSIE, 1813-1814, par Raymond Duzellier, médecin, éd. du Griot, 264 p.
Désiré Duzellier, l’ancêtre de l’auteur, est un engagé de 1812, envoyé au front russe pour secourir les survivants de la Grande Armée de Napoléon qui retraitent. Fait prisonnier, il restera deux ans en Russie. Son journal est un rare témoignage de la Russie de cette époque et a une grande valeur historique. Belle manière de comparer deux époques par le biais de soldats qui ont envahi la Russie pour s’y perdre dans son immensité et son hiver féroce.
7- LE PIANISTE, par Wladislaw Szpilman, éd. Robert Laffont, 265 p.
Ce livre raconte l’exceptionnelle aventure d’un pianiste juif dans le ghetto de Varsovie. Le film tiré de cette œuvre montre ce musicien au moment de sa dernière émission de radio et son retour 6 ans plus tard avec les mêmes accords d’une pièce de Chopin.
Six ans où il a tout vu et tout vécu de l’innommable ... et survécu. De fait il doit son salut final à un officier allemand amateur de musique, dépassé par les atrocités commises sur les Juifs par son peuple et au nom de son peuple. Texte sobre et émouvant, images du film prenantes et encore plus émouvantes.
8- LES COLLABORATEURS, par Reginal Hill, éd. Balsaquin, 372 p.
L’occupation de la France par les Allemands dès juin 1940 divise la nation. Alors que le gouvernement doit se plier aux règles et directives de l’occupant, les individus vivent le dilemme effrayant de choisir leur camp: la haine de l’ennemi ou le devoir patriotique trop souvent signé de mort. Alors naissent les collaborateurs qui choisissent de pactiser avec l’envahisseur par naïveté, chantage, lâcheté, persuasion, persécution, interrogatoire.... cette histoire raconte le combat déchirant et quotidien d’une mère pour sauver son mari et ses enfants des camps de la mort en entretenant une relation avec Gunther.
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2021-06-19